Documenter les crimes de guerre en Ukraine
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Des Ukrainiens soumis à la torture dans la région de Kharkiv pendant l’occupation

‹ Mes petits-enfants pleuraient en disant qu’ils ne voulaient pas mourir ›. Chroniques de Kharkiv durant les premiers jours de l’invasion russe.

La CEDH va examiner une plainte concernant Oleksiy Kisseliov, ancien commandant du navire ‹ Slavoutitch ›

57 corps retrouvés dans un charnier à Izioum n’ont toujours pas pu être identifiés
En bref
Le T4P, c'est une initiative globale créée par des ONG ukrainiennes en réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui s'est accompagnée dès le départ d'un grand nombre de crimes de guerre. L'objectif du T4P est de collecter des données sur ces crimes pour de futures poursuites judiciaires.
Nous nous appuyons sur le système du Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale, selon lequel sont considérés comme crimes de guerre les attaques contre des civils, la destruction de bâtiments civils, la prise d'otages, l'utilisation de personnes comme boucliers humains, les déplacements forcés, la torture, les enlèvements et autres crimes commis dans un contexte de guerre.
Nous collectons des données sur des faits criminels concrets dans une base de données spéciale, préparons des dossiers juridiques et les envoyons à la Cour pénale internationale de La Haye et à d'autres institutions, et rédigeons des documents analytiques. De plus, nous publions des récits de guerre et témoignages personnels et venons en aide aux victimes.
Une part importante des informations est issue de données ouvertes et en accès libre. Nous interrogeons également des témoins et des victimes de crimes, et lorsque cela est possible, nos équipes mobiles constatent les événements sur le terrain.
Statistique mise à jour
Pertes humaines, cartes de destruction, crimes de guerre
Mise à jour quotidienne
Notre base de données est l'un des plus grands ensembles de données sur la guerre en Ukraine. Y sont consignés les événements constituant des crimes de guerre probables que nous avons pu établir. Les données présentées ne prétendent pas à l'exhaustivité. Le nombre réel de certains types de crimes est presque certainement beaucoup plus élevé que ce qui peut être répertorié.